Muyinga(Nord-est du Burundi), le 5 janvier 2014(COSOME)- Quelque 40 prisonniers de Muyinga espéraient la liberté conditionnelle au bout de leurs peines à l’occasion du nouvel an mais doivent encore patienter, a appris sur place, de source judiciaire, le reporter de la coalition de la société civile pour le monitoring électoral(COSOME).
Les prisonniers en question ont purgé le quart de leur peine avec une conduite exemplaire en prison de Muyinga, ce qu’a confirmé la direction de cet établissement pénitentiaire.
L’espoir d’être libéré conformément à la loi s’était accru lorsque l’ombudsman Burundais (médiateur de la république), Mohamed Rukara, a visité cette maison d’arrêt en date du 8 novembre 2013.
La question lui avait été soumise par le biais de son porte parole et l’Ombudsman avait rassuré que toutes les doléances émises par les détenus auront des solutions satisfaisantes dans un délai raisonnable.
Le directeur de la prison centrale de Muyinga, Grégoire Nimpagaritse, a indiqué qu’en collaboration avec le parquet, les dossiers de ces détenus ont été transmis au ministère de la justice qui a seule la compétence d’ordonner la mise en liberté conditionnelle.
Nimpagaritse Grégoire a encore fait savoir que des détenus qui avaient bénéficié des libérations conditionnelles sont retombés dans la délinquance et ont été repris par la justice.
La prison centrale de Muyinga qui a une capacité d’accueil de 350 détenus en abrite aujourd’hui 418.
Le directeur fait savoir qu’une éventuelle libération conditionnelle est nécessaire pour désengorger la maison d’arrêt comme cela a été fait ailleurs dans d’autres établissements pénitentiaires suite à une mesure de grâce présidentielle.
E.ND
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