Rumonge, le 19 octobre 2020 (COSOME). Le cachot du commissariat provincial de la police de Rumonge héberge plus de 90 personnes alors que sa capacité d’accueil est de 30 seulement.
Selon nos sources sur places, le cachot ne dispose pas de sanitaires ni de l’électricité, d’où elles qualifient de ‘’détention inhumaine’’. Les locataires de ce cachot sont des ressortissants des communes de Bugarama, de Buyengero, de Burambi, de Muhuta et de Rumonge.
D’après les mêmes sources, ils sont tellement nombreux qu’il est presque impossible de pouvoir s’assoir. La plupart sont des militants du CNL qui ont été arrêtés dans les différentes communes de la province de Rumonge. L’opinion se souvient des mêmes conditions de détentions des agents du FNL en 2008 au chef-lieu de la province Mwaro où plus de 50 personnes avaient passé plus de trois semaines dans un demi-container.
La même source indique que les détenus peuvent passer un mois ou deux sans se présenter devant le juge de confirmation alors que selon le code pénal burundais, un détenu ne dépasse pas deux semaines dans un cachot de la police.
Les proches des détenus demandent au parquet d’accélérer les procédures afin que les dossiers soient clôturés.
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