Bujumbura, le 11 décembre 2013(COSOME)- Le vice-président du front pour la démocratie au Burundi (FRODEBU, principale partie d’opposition), Frédéric Bamvuginyumvira, a reçu, jeudi, le soutien public de son épouse, Mme Gloriose Bamvuginyumvira Kubwimana, qui exige la libération « immédiate » et « inconditionnelle » de son mari dont la récente arrestation sous plusieurs chefs d’accusations, à commencer par « l’adultère », s’apparenterait, pour elle, à un « montage » au mobile « politique ».
«Je n’ai mandaté personne pour filer mon mari dont je ne connais pas d’antécédent d’adultère depuis des années qu’on est ensemble et demande, en conséquence, sa libération immédiate et inconditionnelle», a-t-elle martelé les antennes de la très écoutée radio publique africaine (RPA, indépendante » d’investigation.
Les charges d’adultère et de « rébellion » contre les agents publics ont été abandonnées par la justice et le prévenu devra à la fin répondre d’une tentative de corruption de la police pour acheter son silence avec une somme de 200.000 francs burundais (près de 150 dollars us).
Pour Mme Bamvuginyumvira, il n’y a plus de raison de confisquer l’argent du moment que la charge d’adultère qui pesait sur son mari a été abandonnée.
Et puis, « je n’ai pas porté plainte contre mon mari, de même que la femme en cause dans cette affaire », a-t-elle poursuivi.
Le code pénal burundais sévit en cas de plainte de l’un ou l’autre conjoint qui se sentirait lésé par l’infraction d’adultère.
M.Bamvuginyumvira est pressenti comme étant le futur « candidat unique » de l’alliance des démocrates pour le changement(ADC) qui regroupe huit partis politiques de l’opposition radicale aux élections de 2015.
Le climat politique national est depuis quelque temps tendu par un projet controversé de révision de la constitution encore en vigueur dans le pays.
L’opposition prête, pour le moment, l’intention au chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza, encore en fonction pour deux ans, de vouloir, à travers cette révision, briguer un troisième mandat sur lequel un flou juridique persiste cependant dans la constitution de 2005.
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