Le porte-parole du ministère burundais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Joseph Gahungu, a réaffirmé devant la presse la position officielle à l’approche de la fin de mandat du Bureau des Nations unies au Burundi (BNUB).
Les Nations unies sont restées au chevet du Burundi depuis les années 2004, dans le cadre d’une mission de maintien de la paix après plus d’une décennie de guerre civile.
»Maintenant que le pays exporte la paix ailleurs dans le monde, les autorités burundaises ne trouvent pas nécessaire d’accorder un nouveau mandat aux Nations unies et préconisent une présence symbolique d’une équipe-pays pour ne pas donner l’impression que le Burundi reste fragile et faire fuir les investisseurs étrangers », a ajouté, de son côté, le porte-parole du président de la République du Burundi, Léonidas Hatungimana.
Cette position avait été déjà exprimée par le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, lors d’une récente rencontre à Paris, en France, avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, en marge du Sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.
Certaines voies au sein de la société civile et des partis politiques de l’opposition soutiennent, par contre, la nécessité pour les Nations unies de maintenir et de renforcer leur présence, surtout à l’approche des élections générales de 2015.
Le BNUB œuvre déjà à la préparation, l’organisation et la tenue d »’élections inclusives, transparentes, apaisées, démocratiques, justes et libres » à travers une série de rencontres qu’il organise entre les différents acteurs politiques nationaux.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Burundi, le diplomate gabonais Parfait Onyanga Onanga, avait encore pesé de tout son poids et de sa sagesse reconnue dans le pays pour convaincre et rassurer des opposants politiques qui étaient récemment encore en exil à l’étranger à rentrer au bercail pour se préparer aux élections de 2015.
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