Les administrateurs appelés à faire preuve de plus d’imagination pour renflouer les caisses communales en province de Gitega

Gitega (Centre du Burundi), le 9 janvier 2014 (COSOME)- Les administrateurs communaux de la province de GITEGA, qui enregistrent des arriérés de paiement des salaires de leur personnel, et partant des arriérés des cotisations sociales (INSS et MFP), sont appelés à adopter des mécanismes adéquats pour accroître les budgets communaux et par conséquent pouvoir payer régulièrement les travailleurs et honorer d’autres besoins nécessaires, a appris sur place, de source administrative locale, le reporter de la coalition de la société civile pour le monitoring électoral(COSOME).

Cet appel a été lancé par le gouverneur de la province de GITEGA, Sylvestre SINDAYIHEBURA, lors d’une réunion d’évaluation des réalisations de 2013 et des prévisions de 2014 à l’intention des administrateurs.

Aussi, La régularisation des salaires du personnel et des cotisations sociales devrait être l’une des actions prioritaires de cette année 2014, de l’avis du gouverneur Sindayihebura.

Pourtant, ce ne sont pas les potentialités financières qui manquent, mais plutôt des stratégies de mobilisation des recettes financières ou de leur bonne gestion, a-t-il fait remarquer.

Il y a déjà des communes qui visiblement avaient de faibles sources de revenus mais qui arrivent à payer régulièrement le personnel.

Sur les onze communes de cette province, celles qui accusent les irrégularités de paiement des salaires sont celles de RYANSORO, NYARUSANGE, GISHUBI et MAKEBUKO.

Parmi ces communes, il y en a qui totalisent sept mois d’impayés et il s’agit, notamment, de RYANSORO et MAKEBUKO, d’après l’inspecteur provincial des finances communales à Gitega.

Par ailleurs, des cumuls d’impayé de cotisations sociales ont généré tellement d’intérêts de retard que certains administrateurs disent qu’ils sont incapables de rembourser ces dettes.

Les irrégularités de salaires et de cotisations sociales créent des situations de mécontentement au sein du personnel et, par conséquent, de faibles performances communales.

C. B.

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