Bujumbura, le 22 janvier 2014(COSOME)- Une chaîne de solidarité internationale est à pied d’œuvre pour sortir de la mauvaise passe judiciaire le bâtonnier du barreau de Bujumbura, Me Isidore Rufyikiri, qui doit répondre devant la justice de son pays d’incitation au « soulèvement » et à la «rébellion».
Me Rufyikiri avait matraqué ces derniers jours l’opinion sur l’inopportunité de la révision de la constitution dans le but supposé, pour le moment, de permettre à l’actuel président de la république, Pierre Nkurunziza, de se représenter lors des prochaines élections générales de 2015 dans le pays.
Au centre de cette chaîne de solidarité internationale figure Me Richard Kazadi, l’actuel président en exercice du barreau de Kinshasa, qui est en même temps à la tête d’un réseau de 164 associations d’avocats d’expression française.
D’autres associations de défenseurs d’expression anglophone, originaires de l’Ouganda, de la Zambie, de la Tanzanie, du Canada et d’avocats sans Frontières ont également déjà offert de prendre la défense de leur collègue burundais sur lequel pèsent des menaces de résiliation du barreau de Bujumbura.
Les nouveaux chefs d’accusation s’ajoutent à une autre charge de la cour anti-corruption du Burundi qui poursuivait jusque-là Me Rufyikiri pour « mauvaise gestion » d’un fonds destiné à une organisation non gouvernementale d’appui judiciaire aux personnes démunies qu’il préside.
Me isidore Rufyikiri était déjà un habitué de procès et de la prison sous les régimes passés pour sa légendaire liberté de ton sur des questions intéressant la vie de la nation.
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