Rutana (Sud- est du Burundi), le 6 février 2014 (COSOME)- La célébration du 23ème anniversaire de la charte de l’unité nationale, au chef- lieu de la province de Rutana, a connu une faible participation de la population, elle- même dominée par les élèves des écoles secondaires environnantes et quelques chefs de service, a- t- on constaté sur place.
Le délégué du gouvernement qui était attendu dans ces festivités de Rutana n’a pas non plus faire le déplacement pour des raisons qui n’ont pas été expliquées.
Il s’agissait de Pontien Niyongabo, le 2ème vice- président du Sénat burundais et membre de l’unité pour le progrès national (UPRONA, l’ex-parti unique qui passe également pour l’architecte de la charte de l’unité nationale).
Dans son discours de circonstance, le gouverneur de province, Juvénal Ndayiragije, est revenu sur l’importance de l’unité nationale, car sans unité, a- t- il dit, la sécurité et le développement pourront être compromis.
Du côté de la population, la plupart a confié que les problèmes ethniques tendent à diminuer dans la province et au niveau du pays.
Rappelons que la charte de l’unité nationale a été adoptée par référendum, le 5 février 1991, avec 89,21% des voix exprimées.
C’était sous la 2ème République, dirigée par le Major Pierre Buyoya. Cette charte avait pour but de corriger les injustices essentiellement à caractère ethnique, observées après l’indépendance du Burundi, en 1962, et qui ont occasionné beaucoup de pertes en vies humaines au cours des événements sanglants qui ont endeuillé le Burundi en 1965, 1969, 1972, 1988 et même après comme en 1993.
R.G.
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