Suspension des activités du MSD pour une durée de quatre mois

Bujumbura, le 16 mars 2014(COSOME)- Le mouvement pour la solidarité et la démocratie(MSD, opposition) a été interdit d’activités pour les quatre mois quelque jours après ses manifestations qui ont été suivies d’échauffourées violents avec des éléments de la police nationale, apprend-on du ministère de l’intérieur.

Le président du parti, Alexis Sinduhije, est également sous la menace d’un mandat d’arrêt pour les mêmes raisons.

Le porte-parole du parti, Me François Nyamoya, s’est chargé de prendre acte de la décision ministérielle et demandé aux militants et sympathisants de garder le calme et la sérénité pour ne pas donner de prétexte pouvant aller jusqu’à prendre d’autres mesures plus contraignantes contre le parti.

Pour le porte-parole du MSD, le parti était « de toute façon déjà interdit d’activités étant donné que « nous ne pouvions pas organiser librement des manifestations ou tenir de simples réunions sans avoir affaire à des entraves administratives ».

Le président du MSD reste introuvable depuis les évènements violents du 8 mars dernier à la permanence du parti.

M.Sinduhije est poursuivi pour « insurrection » après avoir assumé la marche-manifestation de ses militants et sympathisants qui s’est soldée par plusieurs blessés et au moins 70 arrestations dans les rangs du MSD.

Des peines d’emprisonnements à perpétuité ont été requises, mardi, contre certains des jeunes manifestants du MSD en détention préventive depuis le 8 mars 2014.

Les manifestations violentes du 8 mars dernier ont sorti du silence le conseil national de sécurité qui les a énergiquement condamnées, de mêle que la façon dont certaines médias ont couvert les évènements.

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