Muyinga(Nord-est du Burundi), le 28 avril 2014(COSOME)- Un montant de six francs burundais est prélevé indûment sur chaque kilogramme vendu de café cerise pour avoir l’autorisation de participer à la campagne d’achat de ce premier produit d’exportation et générateur de devise fortes pour le pays, a appris sur place, le reporter de la coalition de la société civile pour le monitoring électoral(COSOME).
La pratique est plus courante dans les communes de Buhinyuza et de Mwakiro, toujours dans la province Muyinga.
Aux marchés de Jarama, en Commune de Buhinyuza, et Rugabano, en Commune Mwakiro, les commerçants acheteurs du café cerise s’indignent contre des taxes non réglementaires qui sont exigées par les administratifs à la base.
La compagne café 2013 /2014 bat son plein et pour participer, il faut se plier à des règles édictées par la commune.
Les autorités communales disent plutôt que ces taxes sont une contribution au développement communautaire communal.
Un marchand de café, Déo Minani, a exhibé une cinquantaine de quittances qu’il a déjà honorées, avant d’affirmer que la taxe sur le café n’était prévue nulle part par la loi.
Cela n’empêche encore la police de vérifier des fois le paiement de cette taxe, selon les mêmes plaignants.
Le Gouverneur de la province de Muyinga, Ildéponse Ntawunkunda, a dit que ces taxes doivent cesser car elles ne sont inscrites nulle part dans la loi fiscale du pays.
E.ND
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