Célébration de la fête internationale du travail et des travailleurs

Mwaro(Centre-ouest du Burundi), 2 Mai 2014(COSOME)- La province Mwaro s’est joint au monde entier pour célébrer cette journée .La célébration était organisée par commune mais la commune Kayokwe a été honorée d’accueillir un délégué du Gouvernement ;le Ministre de la Jeunesse des Sport et de la culture Mr Adolphe RUKENKANYA qui est aussi parrain de la province Mwaro.

Selon le Conseiller Principal du Gouverneur Mr KWIZERA Léonce qui avait représenté le Gouverneur de la province nouvellement nommé mais qui n’est pas encore investi dans ces fonctions.
Les cérémonies ont débuté par un défilé qu
i a vu la participation de tous les services œuvrant en commune Kayokwe qui était dominé par les élèves, les étudiants de l’Université de Mwaro, le personnel de la santé, mais le personnel enseignant était presque absent.

Le représentant provincial du syndicat CONAPES à Mwaro Monsieur SINDAYIHEBURA André nous a indiqué que cette fête arrive au moment où les travailleurs surtout les enseignants sont dans une situation critique au point de ne plus célébrer cette fête si le Gouvernement ne réserve pas une issue favorable à leurs revendications.

Il recommande aux dirigeants de ce pays de changer afin qu’à la prochaine fête des travailleurs, tous les secteurs soient traités de la même façon.

Tous ceux qui ont pris la parole sont revenus sur la promotion de la santé car on ne peut pas prétendre une bonne production alors qu’on a une santé fragile ; c’était pour revenir au thème retenu cette année qui appelle tous les burundais à se mettre ensemble pour soutenir un grand projet qui vient d’être mis en place pour permettre à tous les burundais d’accéder aux soins de santé.

Selon le Conseiller Technique de l’Administrateur chargé des questions socio-politiques Monsieur Onesphore NIYUNGEKO qui a représenté Madame l’Administrateur qui était empêchée a exhorté la population à adhérer massivement à la Carte d’Assistance Maladies, à donner la contribution pour l’ambulance, à faire le planning familial et à éviter la consommation des stupéfiants pour accéder à un développement durable.

Il a aussi déploré le fait qu’une partie de la population ne participent pas aux travaux d’intérêt communautaire soit disant que ce sont des travaux du parti au pouvoir.

Sur la question des soins gratuits pour les enfants de moins de cinq ans et pour les femmes enceintes, projet déjà en cours bien que applaudi par la population, n’a pas atteint les résultats attendus car on enregistre beaucoup d’impayés dans les différentes structures de soins publics selon le représentant de la COSYBU en province Mwaro Monsieur Déo BUDUREGE.

Il est revenu sur ce projet pour rappeler qu’il ne suffit pas d’initier des projets mais qu’il faut prévoir des mesures d’accompagnement.
C’était lors de son discours quand il est aussi revenu sur la gestion des fonds des institutions à caractère social comme l’INSS, la Mutuelle de la Fonction Publique, l’ONPR étant donné qu’il a fallu l’intervention du Président de la République pour arrêter la mesure de donner une enveloppe de sept milliards à une industrie de production de jus.

Il est aussi revenu au problème de l’Université du Burundi en exhortant le Gouvernement à toujours mettre en avant le dialogue.

Le délégué du Gouvernement, en la personne de Mr Adolphe RUKENKANYA a repris intégralement le discours du président quand il revient aux questions de l’heure :-le récent rapport des Nations Unies, le problème de l’Université du Burundi, sur la révision de la Constitution.
Sur la révision de la constitution, il restera en vigueur celle de 2005 et les amendements pourront être envisagés après les élections de 2015.

Il recommande aux étudiants de regagner les auditoires et de rompre avec le bras de fer engagé par ces derniers selon le Ministre.

Sur la question de l’Université, les élèves finalistes des humanités que j’ai approchés Mr Jean Michel NDAYEGAMIYE 1LM au Lycée Mwaro et Mlle BIGIRIMANA Yvonne 1SCB au même Lycée se disent découragés par ces problèmes car ils ne voient pas où vont aller étant donné qu’au départ, les enfants qui terminent les humanités générales n’étaient plus à la charge des parents.

Mais la nouvelle réglementation qui est à la base des controverses à l’Université prévoit une prise en charge des universitaires par leurs parents qui ont une lourde charge d’éduquer leurs petits frères et sœurs.
Que le Gouvernement fasse un effort pour maintenir la bourse et si possible la revoir à la hausse.

Si cette situation ne trouve pas d’issue favorable dans les meilleurs délais cela peut entraîner un mauvais rendement auprès des élèves futurs universitaires ayant des parents incapables de leur payer l’Université privé.

J.H.

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