Gitega (Centre du Burundi), le 8 mai 2014 (COSOME)- Les représentants de la famille des professionnels des médias et des autres acteurs impliqués dans le paysage médiatique ont clôturé mardi soir les travaux des premières assises des médias burundais sur un engagement à instaurer un dialogue permanent entre les différents partenaires et particulièrement avec les pouvoirs publics en faveur d’un accès plus large du public à des informations riches et variées.
La mise en application de cet engagement permettrait ainsi d’assainir les relations de collaboration entre les pouvoirs publics et les médias privés particulièrement qui ne sont pas au bon fixe comme l’a souligné le Conseiller principal à la Présidence chargé de l’information et de la Communication, Mr Willy NYAMITWE lors de son exposé sur « les Médias et les autorités publiques qu’il a présenté mardi.
Le conférencier a ainsi reproché aux médias privés de passer sous silence les informations officielles.
Il leur a en outre accusé de diffuser ou de publier certaines informations d’une façon complaisante. De leur côté, les représentants des médias privés reprochent au pouvoir public un manque d’ouverture à leur égard.
Pour mettre fin à ce climat qualifié de « défiance » par le conférencier, les participants à l’atelier se sont convenus d’instaurer un dialogue permanent, libre et indépendant pour une société libre.
C’est dans cette optique qu’ont recommandé au Gouvernement un cadre de discussion de la loi sur la presse qui limite les libertés de la presse.
Aux journalistes des médias privés, on leur a recommandé d’exploiter des informations officielles.
Les participants ont également recommandé aux médias publics de jouer leur rôle d’éclairer l’opinion en facilitant l’accès aux différents acteurs de la société indistinctement.
Les participants ont également recommandé au chef de l’Etat de reprendre l’organisation régulière des conférences de presse.
Aux pouvoirs publics, on leur a recommandé de s’ouvrir aux médias pour un accès facile aux informations.
Aux journalistes des médias publics et privés, on leur a aussi recommandé le respect de l’éthique et de la déontologie.
De leur côté, les organes de régulation et d’autorégulation doivent jouer leur rôle sans penchant ni complaisance.
Les représentants des médias privés ont également demandé à l’ARCT de revoir à la baisse les taxes de location des équipements des émetteurs et de payer en monnaie burundaise au lieu de payer en devises.
Lors de son thème sur les médias et leur public, l’ancien Président du BURUNDI qui est aussi Sénateur a formulé une série de recommandations notamment l’ouverture des médias aux différentes opinions et d’une façon équitable ; la poursuite de la contribution des médias à la promotion et à la consolidation de la paix, de la démocratie et de la bonne Gouvernance et aux autres questions vitales pour le public.
D’autres recommandations formulées portent notamment sur la sollicitation des Partenaires Techniques et Financiers à continuer leur appui aux médias, la promotion des Technologies d’Information et de Communication, de renforcer les capacités des professionnels des médias en marketing, la préparation au futur numérique des médias.
C. B.
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