Bururi (sud du Burundi), le 21 Juillet 2014(COSOME)- Les responsables des partis politiques en province de Bururi se sont engagés à tenir une communication non-violente en cette période préélectorale à l’issue d’un atelier qui avait été organisé à leur intention par l’ONG action chrétienne pour l’abolition de la torture(ACAT), a appris sur place, le reporter de la coalition de la société civile pour le monitoring électoral(COSOME).
S’agissant de l’état des lieux actuel en matière de respect des libertés publiques, les participants ont surtout regretté la division entretenues de l’intérieures comme de l’extérieur des partis politiques de l’opposition, dont les forces nationales de libération(FNLS), l’unité pour le progrès national(UPRONA), l’union pour le paix et le développement(UPD) et le Front de libération nationale(Frolina).
Les partis ainsi divisés ont souvent du mal à tenir ou obtenir des autorisations de se réunir de la part de l’administration locale.
Il a été révélé, au cours de cette réunion, que seul le conseil national pour la défense de la démocratie/forces de défense de la démocratie (Cndd-Fdd) occupe le terrain politique avec plus de 13 réunions depuis le début de cette année, suivi de très loin par le parti Sahwanya-Frodebu, avec 3 réunions.
A ce sujet, ils ont demandé que le ministère de l’intérieur favorise un processus de réunification des partis qui se sont scindés en ailes afin de mieux préparer les élections de 2015.
Armel Niyongere, le représentant légal d’ACAT Burundi, a demandé aux responsables des partis politiques de tenir une communication non violente lors de la prochaine campagne électorale afin d’assainir le climat politique car une communication violente peut déboucher sur un conflit.
Signalons que cette réunion a vu la participation des responsables de toutes les ailes des partis dans les 9 communes de la province de Bururi, les autorités administratives et les représentants des organisations de la société civile.
Félix Nzorubonanya
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