Le président du Burundi tire un bilan « très satisfaisant » du Sommet de Washington

Bujumbura, le 9 août 2014(COSOME) – Le président de la république du Burundi, Pierre Nkurunziz, a tiré samedi un bilan «très satisfaisant» du premier Sommet des chefs d’Etat et de gouvernements africains et américain qui a eu lieu à Washington du 4 au 6 août 2014 avec à l’agenda des questions économiques, sécuritaires et de bonne gouvernance d’intérêt commun.

Sur le plan économique, le président Nkurunziza a parlé d’un Sommet «très bénéfique» qui a permis aux investisseurs potentiels américains de prendre connaissance des potentialités et possibilités d’affaires pour venir investir en Afrique.

«Demain, vous allez voir les retombées du Sommet dans notre pays », a-t-il dit avec optimisme, avant d’ajouter que cela marquait, dans l’ensemble, une ère nouvelle dans les relations afro-américaines.

En ce qui concerne la paix et la sécurité, le président Nkurunziza a encore été plus satisfait et fier d’apprendre du Sommet que le Burundi occupe sur le continent africain, la seconde place des principaux pays contributeurs de troupes dans les différentes missions d’imposition et de maintien de la paix.

Le plus gros contingent de soldats burundais de quelque 6.000 militaires et policiers se trouve pour le moment dans la mission de maintien de la paix en Somalie sous la bannière de l’Union africaine (UA).

Le Burundi participe encore au maintien de la paix en République Centrafricaine, en Côte d’ivoire, au Soudan du Sud et en Haïti, sous la bannière des Nations unies.

Le pays met à disposition entre 300 et 400 policiers supplémentaires pour occuper la première place sur les différents théâtres d’imposition et de maintien de la paix, selon toujours le président Nkurunziza.

Les Etats Unis aident sur le plan logistique déjà le Burundi pour se déployer dans ces missions de maintien de la paix et peuvent encore mieux faire en augmentant les moyens logistiques et en intensifiant la formation pour consolider les acquis de la paix et la lutte contre le terrorisme dans le monde qui est aussi une préoccupation commune, a-t-il conclu.

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