Appel au respect des libertés politiques en province Kirundo

Kirundo (Nord du Burundi), le 21 mars 2014(COSOME)- Le gouverneur de province, le commandant de la 3ème région militaire et le commissaire régional de la police dans les provinces du nord du Burundi, ont invité tour à tour, jeudi dernier, les administrateurs communaux et la police à laisser les leaders des partis politiques agrées organiser des activités de leur formation politiques comme le prévoit la loi régissant ces associations à caractère politique, a appris sur place, le reporter de la coalition de la société civile pour le monitoring électoral(COSOME).

« Désormais, aucun administrateur, aucun chef de poste de police ne pourra s’arroger le droit d’empêcher la tenue d’une réunion d’un parti politique pour lequel son responsable a eu l’autorisation », ont-ils instruit les services administratifs et policiers de la province.
« Les jeunes militants de partis politiques ne doivent plus également perturber la tenue des réunions des partis politiques », a averti Eustache Ntagahoraho, commissaire régional de la police pour les provinces du nord du pays.

Le refus de la tenue d’une réunion d’un parti politique ne se fait pas verbalement mais par écrit, a rappelé, quant à lui, le gouverneur de province.

A leur tour, les responsables provinciaux des partis politiques sont invités à privilégier, entre eux, la culture du dialogue et à inculquer à leurs militants et sympathisants les valeurs de la tolérance.
« En politique, ceux qui ont des avis divergeant ne sont pas des ennemis mais des partenaires », a estimé le gouverneur Révérien Nzigamasabo.

Aussi, les administratifs, les forces de l’ordre et les militants des partis politiques doivent-ils soigner leur langage.

« Eviter le langage vexant afin de favoriser l’entente mutuelle », a-t-on recommandé encore une fois.

Cet rappel à l’ordre a été lancé au cours d’une réunion d’information sur la mise en place prochaine d’un comité mixte de sécurité, en province de Kirundo.

Ce comité mixte de sécurité pourra diminuer les cas d’insécurité et d’intolérance politique qui défrayaient la chronique en province de Kirundo ces derniers temps.

Plus d’une fois, des militants des politiques se sont affrontés, laissant derrière eux des blessés et des couleurs des formations politiques volées ou détruites.

JCN

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