Au moins quatre blessées dans des échauffourées entre des déplacés de guerre et la police en province de Ngozi

Ngozi, le 25novembre novembre 2013(COSOME)- Au moins quatre personnes ont été grièvement blessées dans des échauffourées entre des déplacés de guerre de la localité de Ruhororo et des éléments de la police depuis mardi dernier, a constaté sur place, le reporter de la coalition de la société civile pour le monitoring électoral(COSOME).

Les affrontements ont débuté aux premières heures de la matinée de mardi quand la police a voulu appréhender de présumés auteurs de l’explosion d’une grenade vendredi dernier chez un membre de la commission chargée de traiter la problématique du site des déplacés de guerre de RUHORORO.

La population du dit site était armée de gourdins, de machettes et de pierres et a bloqué la route nationale numéro quinze(RN15) reliant la province de Ngozi à celle de Gitega.

Les policiers qui étaient sur place ont du tirer beaucoup de coups de feu en l’air pour disperser les déplacés en colère.

Dans le cafouillage qui a suivi, deux enfants et deux policiers ont été grièvement blessés.

Malgré ces contestations acharnées de ces déplacés, la police a fini par arrêter quatre présumés auteurs de l’attaque par grenade perpétrée chez Balthazar RIVUZIMANA, un membre de la commission mise en place par le gouverneur de la province de NGOZI pour traiter la problématique de ce site.

C’est vers 15 hures que la situation a pu être maitrisée par un effectif important de militaires qui s’est déployé dans le site.

Le gouverneur Claude NAHAYO, le procureur général près la cour d’appel de Ngozi, Gamaliel NKURUNZIZA ainsi les autorités policières, ont effectués une descente à RUHORORO pour essayer avec ces déplacés de trouver la solution aux problèmes qui minent ce camps des déplacés depuis la crise de 1993.

Malgré les efforts qui ont été fournis par ces autorités, la situation s’est encore empirée dans la soirée de ce lundi, la plupart de ces déplacés ont déjà fui leurs ménages craignant d’être malmenés.

Les déplacés vivent dans la site depuis l’éclatement de la guerre civile, en 1993 et exigent des conditions de sécurité optimales pour regagner leurs biens.

YM

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