Bujumbura, le 8 novembre 2013 (COSOME)- Le séminaire-atelier sur l’environnement favorable aux élections de 2015 a pris fin, mercredi, sur un bilan mitigé faute d’un consensus général autour des points qui étaient à l’ordre du jour, comme le nombre de mandats présidentiels à respecter.
Du côté du pouvoir, le ministre de l’intérieur, Edouard Nduwimana, a trouvé « satisfaisants », les résultants issus du séminaire de deux jours qui réunissaient les différents acteurs politiques nationaux et les partenaires techniques et financiers du Burundi.
Les résultats satisfaisants portent sur l’entente qui s’est dégagée en ce qui concerne la poursuite et la consolidation du dialogue en vue des élections « libres, transparentes, apaisées, inclusives, justes, équitables et démocratiques » en 2015.
Par contre, la question des mandats présidentiels à respecter n’a pas été vidée entre le pouvoir et l’opposition.
Le porte-parole du Conseil national pour la défense de la démocratie/forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), Onésime Ndowimana, a répété que l’actuel chef de l’Etat pouvait se représenter encore une fois, sans violer la loi fondamentale et l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation nationale.
Ce que l’opposition considère comme un troisième mandat si le président Nkurunziza venait à se représenter en 2015, le porte-parole du CNDD-FDD a nuancé.
Pour lui, le premier mandat de 2005 n’entre pas en ligne de compte du fait que le président avait été élu au suffrage universel indirect par le parlement réuni en congrès extraordinaire.
Les partis politiques de l’opposition, quant à eux, soutiennent, en général, que le président en serait à un troisième mandat s’il se représentait à sa propre succession, en 2015, « en violation de la constitution » actuellement en vigueur dans le pays et de l’accord d’Arusha.
Les deux camps pourraient être départagés par un référendum dont la tenue est envisagée par le pouvoir sur la révision ou non de la constitution pour la rendre plus claire au sujet de certaines dispositions encore controversées, comme le nombre de mandats présidentiels à respecter.
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