De jeunes filles se bousculent aux portes de l’institut supérieur des cadres militaires

Mwaro (Centre-Ouest du pays), le 10 février 2014(COSOME)- Sur 72 candidats qui ont passé le test d’entrée à l’institut supérieur des cadres militaires(ISCAM), 21 étaient de jeunes filles, soit 29,1% de l’effectif total, a appris sur place, le reporter de la coalition de la société civile pour le monitoring électoral(COSOME), du président du centre de passation du concours, le lieutenant Colonel MBERAMIHIGO Emmanuel.

Cette participation avoisine les 30% des quotas qui sont prévus par les accords de paix et de réconciliation nationale d’août 2000, à Arusha, en Tanzanie, en ce qui concerne la participation de la femme à tous les niveaux des responsabilités civiles et militaires.

Les candidats des deux sexes s’élevaient, en tout, au nombre de 85, mais 12 n’ont pas participé à la passation du test pour n’avoir pas rempli tous les critères de sélection exigés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, comme le fait d’avoir obtenu au moins 66,5% à l’examen d’Etat pour être admissible à l’Enseignement Supérieur public.

Une candidate, Mlle NDAYISHIMIYE Léoncie, s’est dit « très fière » d’être appelée demain officier de la défense nationale, mais craint les critères de sélection qui sont difficiles quand il s’agit surtout de passer des épreuves physiques.

Selon toujours le président du centre, ce test permet d’avoir des candidats de toutes les provinces qui vont passer un test intellectuel et physique à l’ISCAM pour pouvoir sélectionner les candidats d’abord selon l’excellence et conformément aux quotas prévus par les accords de paix d’Arusha portant sur les équilibres ethniques, régionales, et genre.

Chaque candidat devait mentionner son ethnie sur la copie du test intellectuel.

J.H

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