Bujumbura, le 24 décembre 2013 (COSOME) – Les excès d’alcool, de vitesse et de décibels pour célébrer la fin de l’année 2013 ne seront pas tolérés par les forces de l’ordre, a prévenu le gouvernement, à la veille de Noël et de la Saint-Sylvestre, par peur de perturbations sécuritaires dans le pays.
La psychose du terrorisme international hante les esprits depuis que le Burundi s’est engagé dans des opérations de maintien de la paix, plus particulièrement en Somalie, où les jeunes insurgés islamistes d’El Shebaab contre le régime en place à Mogadiscio et la présence militaire étrangère, ont menacé à maintes reprises de s’en prendre aux pays contributeurs de troupes.
Des mesures sécuritaires préventives étaient déjà visibles dans les rues de Bujumbura, la capitale du Burundi, depuis la récente attaque terroriste contre un grand centre commercial de Nairobi, au Kenya.
Un tour de vis supplémentaire a été donné par le gouvernement burundais qui n’entend pas autoriser des veillées et de grands rassemblements pour célébrer les fêtes de fin d’année, sans l’autorisation préalable de l’administration locale.
Les vendeurs ambulants ne seront pas non plus autorisés à s’installer comme d’habitude sur les trottoirs depuis que le grand marché central de Bujumbura a pris feu, en février 2013.
La Régie de production de l’eau et d’électricité (REGIDESO) a été invitée à puiser dans ses réserves et à limiter les habituelles coupures intempestives du courant en cette période de fêtes de fin d’année.
Poster un Commentaire