DCR.docxBujumbura, le 25 janvier 2014(COSOME)- Le Consortium Hollandais pour la Réhabilitation(DCR) a organisé, le 24 janvier 2014, à l’Hôtel Emeraude de Bujumbura, un atelier de présentation des résultats sur le Burundi d’une étude sur la « Fragilité intentionnelle » à l’intention des organisations non gouvernementales membres (CARE international, Health Net TPO et ZOA.
Vue partielle des participants lors de séance de présentation de l’étude
L’étude a été effectuée au Burundi, en Ouganda et au Sud Soudan dans le cadre du plaidoyer que mène DRC pour résoudre la fragilité dans certaines zones d’intervention.
Le document d’une cinquantaine de pages poursuivait l’objectif principal d’analyser le rôle des populations locales et de la société civile pour résoudre les situations de fragilités et aider à trouver la réponse dans les pays où le DCR intervient.
La coordinatrice pays de DCR à l’ouverture de l’atelier
objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques étaient le développement des connaissances sur les acteurs et les intervenants en situation de fragilité et leurs perceptions concernant la fragilité et la façon de la surmonter, la formulation des recommandations au sein de la stratégie de travail du DCR/AWG pour la politique du gouvernement néerlandais sur le contexte fragile, le renforcement des stratégies et les programmes de sensibilisation au sein du programme DCR.
Les résultats attendus
Les résultats attendus étaient de choisir les recommandations les plus pertinentes et appropriées aux contextes du Burundi, discuter des actions à mener pour la mise en œuvre de ces recommandations au sein du DCR-Burundi.
A la fin de l’atelier, il a été retenu les recommandations suivantes sur la base des résultants des travaux en groupes:
Trois groupes se sont formés pour répondre à la question de savoir quelles sont les recommandations les plus pertinentes pour le DCR-Burundi et quelles actions de plaidoyer faut-il mener à partir des recommandations retenues ?
Les organisations non gouvernementales internationales (ONGI) doivent s’engager dans des partenariats a long terme et les organisations de la société civile locale (OSC) dans la collecte de fonds et la génération de revenus.
Les programmes doivent être accompagnés d’efforts de développement institutionnel et des capacités des acteurs de la société civile locale (SCL) de manière plus cohérente et systématique.
Les évaluations de renforcement de capacités et les programmes connexes ainsi que les budgets doivent être des éléments standards des opérations dans les Etats fragiles.
Les bailleurs et les ONGI doivent mieux coordonner leurs messages d’aide et cesser promouvoir la dépendance en fournissant des services gratuitement.
Même si une contribution locale significative n’est pas possible, les contributions petites ou symboliques doivent être introduites pour finalement atteindre un niveau de durabilité et d’indépendance.
Les Etats
Les Etats doivent fondées leurs stratégies de réponse de fragilité liée aux violences, aux actes criminels, au vol de bétail, aux conflits fonciers et intercommunautaires, aux violences basées sur le genre, à la politique du népotisme, à côté des faibles niveaux globaux de développement et de l’accès limité aux services de base en accordant une attention particulière aux questions de gouvernance et en trouvant un équilibre approprié entre les approches centrées sur l’Etat et la société civile et en comprenant que l’aide néerlandaise tend à être trop limitée en portée et en éventail des priorités.
Les actions
Au chapitre des actions, il faut mener un plaider auprès des bailleurs et arrière- bailleurs pour l’autonomisation technique et financière des OSC, notamment la dotation d’infrastructures et équipements propres aux OSC, plaider pour des principes de partenariats stratégiques et durables, respecter les conditions de convention et promouvoir la participation de la communauté dans les activités d’auto-développement de ces dernières.
Recommandations les plus pertinentes pour le Burundi
Ces quatre recommandations sont certes les plus pertinentes pour le Burundi, mais il a été retenu à la fin que les autres recommandations n’étaient pas à jeter à la poubelle, mais à garder au frigo en attendant une autre séance de réflexion plus approfondie sur la question.
Groupe de travail
Un groupe de travail de six personnes s’est porté volontaire, parmi les participants, et se retrouvera dans les prochains jours pour approfondir encore d’avantage la question des recommandations qui doivent fonder une stratégie d’actions et de plaidoyer à mener en vue de vaincre l’état de fragilité au Burundi.
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