La police accusée de partialité

Bujumbura, le 09 mai 2020 (COSOME). Le porte-parole du parti CNL, Térence Manirambona, au cours d’une conférence de presse dans l’après-midi de ce 08 mai 2020, a accusé la police d’être partisane et de travailler pour le compte du parti au pouvoir au lieu d’être neutre comme l’exige la constitution. Il a indiqué que la police a donné une version incorrecte sur ce qui s’est passé dans la province de Kirundo.

En effet, a poursuivi Manirambona, la personne que la police a donné pour mort est encore en vie et soigné dans l’une des structures sanitaires de Kirundo. Par ailleurs, a-t-il accusé, la police avait fait savoir qu’il a été tué par des membres du CNL alors qu’il a été blessé à la machette par des Imbonerakure.

Quant aux menaces, le porte-parole a indiqué qu’au moins trois militants de cette formation  politique ont été tués dès le début de la campagne alors que plus de 200 personnes autres ont été arrêtées dans la même période. Il reproche aux autorités de l’administration et de la police d’assister impuissantes aux menaces contre les membres de son parti.

Térence Manirambona s’est inscrit en faux contre ce qu’il a appelé « traitement illégal des compétiteurs dans cette course illégale ». Il a livré plusieurs cas où son parti se voit refuser à la dernière minute de mener sa campagne dans certaines communes du pays. Pour lui, les administratifs, même s’ils sont membres du parti au pouvoir, devraient traiter tous les candidats de la même manière, a-t-il conclu.

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