Parmi les expulsés se trouvaient des personnes particulièrement vulnérables, notamment des femmes enceintes, des mineurs non accompagnés ou encore des personnes handicapées et d’autres issues de mariages mixtes, certains pour avoir vécu en Tanzanie depuis les années 1970, selon la même source.
Le HCR indique avoir mené une mission conjointe d’évaluation des besoins avec le programme alimentaire mondial (PAM), le fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’organisation internationale des migrations (OIM) sur demande du gouvernement burundais d’un appui du système des Nations unies.
Le budget opérationnel du HCR s’élève actuellement à un peu plus de 7,1 millions de dollars, soit un niveau de financement par les partenaires de l’ordre de 22,4%.
La Tanzanie s’était jusque-là montrée généreuse avec les migrants et les réfugiés pour en avoir hébergé plus d’un demi-million depuis les années 1972 de guerre civile au Burundi.
La vague d’expulsions de « migrants illégaux » a également frappé le Rwanda voisin dont des ressortissants ont transité par centaines par le Burundi.
De l’avis des analystes de la géopolitique sous-régionale des grands lacs à Bujumbura, les relations diplomatiques tendues du moment entre Dar-es-Salaam et Kigali seraient pour beaucoup dans ces expulsions « punitives ».
La prise de position du chef de l’Etat tanzanien, Jakaya Kikwete, en faveur du dialogue avec la rébellion armée des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR, basée sur le territoire congolais) et le régime en place au Rwanda, continue à irriter à Kigali.
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