Ngozi(Nord du Burundi), le 31 juillet 2014(COSOME)- Le répresentant provincial du mouvement pour la solidarité et la démocratie(MSD) en province de Ngozi, Déo Gasamagera, s’est dit « satisfait » du retour de ce parti politique de l’opposition sur la scène politique après quatre mois de suspension de toutes ses activités par le ministère de l’intérieur pour « insurrection » contre l’ordre établi, a appris sur place, le reporter de la coalition de la société civile pour le monitoring électoral (COSOME).
De violents accrochages avaient opposés les forces de l’ordre aux militants et sympathisants qui voulaient manifester dans les rues de Bujumbura contre le non respect des libertés publiques au mois de mars 2014, faisant des blessés dans les rangs du MSD.
Le parti est de nouveau sur la terrain politique et le représentant provincial s’est félicité de la bonne collaboration avec l’autorité administrative et les responsables de l’ordre après la reprise des activités de son parti politique, le 15 juillet 2014.
M.Gasamagera a apprécie positivement la « sagesse » et la « bonne collaboration » que ces autorités ont affiché depuis que son parti est de retour sur la scène politique nationale.
Cette bonne collaboration a été matérialisée, notamment par l’appui de la police et de l’administration provinciale aux cérémonies marquant le 5ème anniversaire du MSD, le 20 juillet 2014.
Le responsable politique a cependant déploré le comportement de certains autres administrateurs communaux, en l’occurrence ceux de Mwumba, Gaskikanwa, Kiremba et Nyamurenza qui ont refusé la tenue des festivités du 5ème anniversaire, arguant que le MSD n’avait pas présenté de lettre de demande d’autorisation à temps.
Selon Déo Gasamagera, la loi sur les partis politiques n’oblige pas les partis politiques de formuler des demandes, mais plutôt d’adresser une lettre d’information à l’autorité administrative concernée.
Déo Gasamagera propose que les administratifs à la base, dont les chefs de colline, les chefs de zone et les administrateurs communaux reçoivent encore des renforcements de capacité sur certains textes de lois, comme la loi sur les partis politiques ou encore celle relative aux manifestations sur la place publique.
Y.M.
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