Bujumbura, le 30 novembre 2013(COSOME)- Le président du Burundi, Pierre Nkurunziza, devait quitter Bujumbura, vendredi, pour Kampala, en Ouganda, où il va prendre part au 15ème sommet des chefs d’Etat de la communauté est africaine(CEA) de libre échange, annonce la présidence de la république dans la capitale burundaise.
A l’ordre du jour du sommet figure, notamment, la signature du protocole portant création d’une union monétaire.
En attendant cette union monétaire qu’elle soit effective, « des négociations vont se poursuivre sur des dossiers connexes, notamment la mise sur pied de l’institut monétaire est africain qui préparera, à son tour, les modalités pratiques de la création d’une banque centrale est africaine ».
Les chefs d’Etat de la CEA devraient également analyser le dossier portant réalisation du « territoire douanier unique » dont la mise en œuvre effective devrait intervenir au premier janvier 2014.
S’agissant de la feuille de route pour la mise en place de la fédération politique, elle doit passer par des préalables, notamment la mise en œuvre effective des protocoles sur l’union douanière, le marché commun ou encore l’union monétaire.
Les Chefs d’Etat devraient également analyser la demande d’adhésion à la Communauté par le Soudan du sud et la République fédérale de Somalie, ainsi que l’extension de la juridiction de la cour de justice de la CEA pour couvrir, entre autres, les crimes contre l’humanité.
La tenue de ce sommet devrait permettre de resserrer les rangs de ce jeune regroupement sous-régional qui comprend le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie et la Kenya.
La communauté a été créée en 1999 par les trois poids lourds que sont l’Ouganda, la Tanzanie et le Kenya, tandis que l’adhésion du Burundi et du Rwanda ne remonte qu’à l’année 2007.
Les gouvernements burundais et tanzaniens se sont plaints ces derniers jours de réunions des trois autres pays membres auxquelles ils étaient exclus, en « violation » du traité fondateur de la communauté est africaine forte de plus de 120 millions de consommateurs potentiels et un produit intérieur brut (PIB) de l’ordre de 104 milliards de dollars us, dit-on dans les milieux économiques à Bujumbura.
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