Bujumbura, le 28 novembre 2013(COSOME)- Le projet de loi portant modification de certains articles de la constitution encore en vigueur dans le pays ne sera pas retirer de l’assemblée nationale pour d’éventuelles discussions avec les partis politiques, a fait une mise au point là-dessus, le ministre de l’intérieur, Edouard Nduwimana.
La mise au point est intervenue au lendemain de l’ouverture d’un atelier de trois jours sur l’évaluation de la feuille de route de mars dernier qui lie les acteurs politiques et précise les meilleures conditions d’organiser des élections « libres, transparentes, apaisées, équitables, justes et inclusives » en 2015.
A l’ouverture de l’atelier, le premier vice-président de la république, en charge de questions politiques, administratives et sécuritaires, Bernard Busokoza, avait déclaré que les acteurs politiques allaient être associés au dialogue autour de la révision de la constitution.
Le projet de loi ne sera finalement pas remis à l’envoyeur, à savoir le gouvernement, mais ceux qui voudront apporter des contributions voudront bien se rapprocher du parlement, a indiqué le ministre Nduwimana.
Le porte-parole du premier-vice président, Mme Catherine Mabobori, est revenue à la charge, le lendemain, pour abonder dans le même sens que le ministre de l’intérieur.
La semaine a été encore marquée par une sortie médiatique de la coalition des démocrates pour le changement (ADC, opposition) au Burundi qui demande l’implication de tous les acteurs politiques dans le processus de révision de la constitution, faute de quoi, la rue sera appelée en renfort.
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