Le vice-président du Burundi au sommet de Luanda sur la paix dans les grands lacs

Bujumbura, le 14 janvier 2014(COSOME)- Le Burundi sera représenté par le deuxième vice-président de la république, en charge des questions économiques et sociales, Gervais Rufyikiri, au sommet de Luanda, en Angola, qui se tient le 15 janvier 2014, sur la paix et la sécurité dans la région instable des grands lacs.

Le sommet sera précédé de plusieurs autres rencontres techniques des chefs d´état-major généraux et chefs de services de renseignement ainsi que des ministres de la Défense devait se tenir le 11 janvier 2014, selon d’autres sources proches du secrétariat de la conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL), dans la capitale burundaise.

Les pays membres de la CIRGL sont l’Angola, le Burundi, la Centrafrique, le Congo, la République démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud, la Tanzanie et la Zambie.

Les situations de guerres civiles ouvertes en Centrafrique et au Soudan du sud devraient particulièrement préoccupées les chefs d’Etats et de gouvernement qui répondront présents au sommet de Luanda, dit-on dans les milieux diplomatiques à Bujumbura.

La CIRGL a, par ailleurs, été imaginée suite aux nombreux autres conflits qui ont marqué, dans un passé encore mémorable, la Région des Grands Lacs, comme dans le cas du génocide rwandais de 1994 qui a emporté plus de 800.000 victimes et débordé les frontières jusqu’en RDC où on estime à quelque 3 millions de victimes collatérales du conflit au Rwanda voisin.

La CIRGL résulte encore de la reconnaissance que les conflits et problèmes sociopolitiques des pays membres sont imbriqués et nécessitent, de ce fait, une paix « globale » et non « séparée » si on veut promouvoir un développement durable de l’une des parties du continent africain qui a été généreusement dotée par la nature en diverses richesses, de l’avis des spécialistes de la géopolitique régionale à Bujumbura.

Plus globalement, la CIGL développe des programmes liés à la paix et la sécurité, à la démocratie et la bonne gouvernance, au développement économique et l’intégration régionale ainsi qu’aux questions humanitaires et sociales.

Des questions transversales, comme celles qui sont liées au genre, à l’environnement, aux droits de l’homme ainsi qu’au VIH/SIDA bénéficient également de l’attention du CIRGL avec l’appui financier de différents bailleurs occidentaux et les hypothétiques cotisations des pays membres.

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