Les acteurs de protection des droits des enfants devraient renforcer leur partenariat pour réduire des cas d’abus à l’égard des enfants

GITEGA (Centre du BURUNDI), le 4 déc. (COSOME)- Des cas de mariages illégaux qui augmentent en nombre dans plusieurs communes de la province de GITEGA causent beaucoup de conflits familiaux et parfois des dislocations familiales et par conséquent la violation des droits de leurs enfants.

Les enfants nés de ces mariages illégaux ou des familles disloquées sont la plupart des fois victimes de divers abus tels que : la non inscription à l’état-civil, le refus de paternité, la maltraitance, le délaissement ou l’abandon à eux-mêmes, la privation de leurs droits fondamentaux (alimentation, éducation, soins médicaux, logement) et partant un déséquilibre affectif.

Nombre de ces enfants cèdent au découragement et se livrent à l’errance notamment dans les rues de la ville où ils vivent ainsi des situations misérables.
Pour réduire ces cas d’abus ou prévenir de nouveaux cas, il s’avère nécessaire une synergie d’actions des différents intervenants dans la protection et la défense des droits des enfants.

Ces observations ont été émises mercredi par les membres du Comité Provincial de Protection des Enfants (CPPE) de GITEGA lors de l’atelier de réflexion sur les voies et moyens à adopter pour promouvoir un meilleur environnement protecteur des droits de l’enfant .
Les membres des CPPE s’engagent de leur côté à renforcer leurs actions pour réduire des cas d’abus commis à l’égard des enfants et prémunir de nouveaux cas.

C’est dans cette optique de synergie d’actions que le Programme d’Appui au Système de Protection de l’Enfant (PASPE) de Terre des Hommes est à pieds d’œuvre depuis février 2013 dans les provinces GITEGA et KARUZI pour un mandat de 3 ans.

Ce projet en partenariat avec d’autres acteurs de protection des droits de l’enfant dés les collines ont initié des actions d’assistance scolaire, médicale et d’encadrement éducatif aux Orphelins et autres Enfants Vulnérables. Les communes ITABA et BUKIRASAZI comptent 3000 OEV qui bénéficient cette assistance.

Pour réduire des cas des mariages illégaux et partant des cas de violation des droits des enfants, les membres du CPPE recommandent une synergie d’actions des acteurs de promotion des droits humains pour faire une vaste campagne de vulgarisation du Code des Personnes de la Famille et d’autres lois qui consacrent la protection des droits des enfants.

Ils recommandent aussi l’adoption d’une loi rigoureuse contre la polygamie.

Les autorités devraient de leur côté mettre en place des stratégies pour décourager ces cas de mariages illégaux qui prennent une ampleur.
C. B.

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