Bujumbura, le 27 septembre 2013(COSOME)- Plus de 80.000 armes légères et de petit calibre (ALPC) auraient été retirées des mains de détenteurs illégaux depuis le lancement de la campagne nationale de désarmement volontaire des civils, en 2006, apprend-on de source sécuritaire.
Une seconde campagne de désarmement des civils est prévue dans les jours à venir, selon le commissaire de police Pierre Claver Gahungu, en même temps assistant du ministre de la sécurité publique.
Le responsable policier intervenait à une séance de sensibilisation de la « femme leader » burundaise à participer à la réduction de la violence armée.
D’autres chiffres du désarmement portent sur plus de 350.000 cartouches qui ont été à ce jour retirées des mains de la population.
Par ailleurs, depuis l’année 2009, 26 armes d’équipe ont été récupérées, dont 73% provenaient de la campagne nationale de remise volontaire des armes.
Le programme national de désarmement revendique encore quelque 2.942 fusils et pistolets ainsi que 16.779 grenades et 194.179 munitions qui ont été encore récupérées sur la population.
De l’avis général, les femmes leaders devraient s’impliquer davantage dans la campagne de sensibilisation au désarmement de la population civile étant donné qu’elles figurent parmi les principales victimes de la prolifération de ces engins de la mort.
Les populations se sont considérablement armées à l’ombre des années passées de guerre civile pour leur autodéfense ou sur l’instigation des gouvernements de l’époque.
Les armes détenues illégalement continuent à alimenter l’insécurité faite de banditisme à main armée, de règlement de comptes pour divers motifs et de violation du droit à la vie.
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