Poursuites judiciaires contre un responsable policier pour « acte de torture » en province de Kirundo

A la question de savoir pourquoi a-t-il accepté devant le ministère public de rembourser une somme de 290.000 francs burundais qui aurait soutirée à sa présumée victime, le chef de poste a répondu qu’il voulait être tranquille..

Selon la version des faits de la présumée victime, Gabriel Habyarimana, les faits remonteraient au 19 janvier 2014.

L’infortuné a été semé de s’acquitter d’une somme de 400.000 francs burundais pour avoir la vie sauve et avant de recevoir l’ordre de garder tout cela au secret, a-t-il déclaré.

« Me trouvant dans l’impossibilité de réunir cet argent, je lui ai donné 290.000 francs burundais tout en reconnaissant une dette de 110. 000 francs », raconte-t-il.

Après avoir passé plus de trois semaines en clandestinité, Gabriel Havyarimana, sur conseil de ses proches, a décidé de rompre le silence.

En date du 10 février dernier, la victime a porté plainte au parquet de Kirundo pour demander justice, a-t-on appris toujours de même source.

Le procureur de la république a contraint le présumé tortionnaire de restituer les 290.000 francs à Havyarimana et à payer 50.000 francs de dommages et intérêts.

Depuis ces derniers temps, des éléments de la police ont été cités à maintes reprises dans des actes de violation des droits de l’homme.

Deux policiers, ont été, l’année dernière, condamnés à une peine de réclusion criminelle pour avoir délibérément tué une personne au centre urbain de Kirundo, rappelle-t-on.

JCN

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