Depuis sa création, la COSOME mène des activités pendant les phases pré-électorale, électorale et post-électorale. Les principales réalisations sont les suivantes
PERIODE PRE-ELECTORALE
1. Campagne d’éducation civique et électorale des citoyens Organisation des formations civiques dans la but de :
- Apprendre aux citoyens de la base comment prendre part à la gestion du pays ;
- Rappeler aux citoyens leurs droits d’être élus et de se choisir des dirigeants ;
- Familiariser les citoyens aux méthodes de contrôle des institutions et des organes de l’Etat par mandat ou par délégation ;
- Partager les informations avec les citoyens sur les valeurs fondamentales de tolérance , de cohabitation pacifique, des libertés publiques et des devoirs civiques ;
- Amener les citoyens à comprendre le jeu politique sous toutes ses dimensions, jeu opposition, pouvoir et alternance ; d’expliquer le statut et le rôle de l’homme politique ;
- Prévenir les citoyens contre les pratiques et les phénomènes contraires aux règles de bonne gouvernance et d’une gestion saine de l’Etat comme la corruption, la concussion, le népotisme etc.
2. Formations des observateurs : La COSOME intervient également dans la formation des observateurs qu’elle déploie sur le terrain. C’est ainsi qu’en 2005, elle a formé 1200 observateurs qu’elle a déployée sur le terrain. En 2010, elle a mobilisé un réseau de de 4.612 observateurs de la COSOME a été constitué. Les observateurs étaient des ressortissants des organisations membres et partenaires de la COSOME.
3. Campagne électorale : L a COSOME aligne un observateur de la campagne pour chaque commune du pays. L’observateur a le mandat de suivre les meetings, les émissions et faire rapport. Des rapports synthèses du déroulement de la campagne ont été produits et rendus public avant les opérations de vote et pour chaque étape du processus électoral.
PERIODE ELECTORALE
1. Observation électorale : au cours des processus électoraux de 2005 et 2010, la Cosome a déployé sur le terrain des observateurs , moins 10 personnes qui se relayaient jusqu’au matin. Au niveau des provinces, il y avait deux observateurs coordinateurs provinciaux qui se partageaient les communes pour suivre le travail des observateurs éparpillés dans les bureaux de vote des communes. Les coordinateurs provinciaux étaient sous le contrôle des coordinateurs régionaux (4 régions au total) et ces derniers rapportaient à la Coordination nationale qui étaient composée du président, du vice président et du secrétaire général. Cette coordination nationale recueillait des informations de terrains pour les diffuser au fur et à mesure à travers des radios nationales et internationales.
2. Mobilisation des observateurs internationaux : Lors des élections de 2005 et 2010, la COSOME a observé les élections en partenariat avec les observateurs du réseau Eurac , Développement et Paix du Canada, PTN du Kenya, les organisations venues de la République Démocratique du Congo. Ces observateurs étrangers ont travaillé à travers tout le pays sous la direction et avec des casquettes de COSOME. Leurs présences ont beaucoup crédibilisé la COSOME devant les autorités et la population.
PERIODE POST-ELECTORALE
Production des rapports : A chaque étape du processus électoral, COSOME a produit un rapport qui a été présenté officiellement devant les responsables des partis politiques, la commission nationale électorale indépendante, les agences des nations unies, l’Union Européenne, les représentants des ambassades accrédités au Burundi.
A la fin du processus, un rapport synthèse des rapports de toutes les étapes a été produits et rendu publique, les différents problèmes rencontrés sur terrain d’une façon globale seront prises en considération dans le choix des thématiques pour un programme d’éducation civique en préparation des prochaines élections prévues en 2010.