Rutana (Sud- est du Burundi), le 7 octobre 2013 (COSOME)- Tharcisse Nsabimana, 42 ans, un veilleur de nuit d’une des boutiques du quartier Birongozi, près du centre-ville de Rutana, a été tué par balles, à l’aube de la nuit de samedi, le 5 octobre 2013, par cinq présumés bandits armés d’un fusil de type kalachnikov et autres armes blanches, avant de se volatiliser dans la nature, a- t- on appris de la population locale.
Selon la même source, une somme de cent mille francs burundais, 50 téléphones portables, des cartes de recharge et autres articles ont été emportés par ces malfrats, malgré l’intervention policière rapide.
Le même phénomène s’est observé récemment où un groupe de trois bandits présumés, dont un en tenue policière et armé d’un fusil de type kalachnikov, a dévalisé, dans la nuit de samedi à dimanche, certains ménages de la colline de Kabanga, en commune de Bukemba.
Les voleurs sont repartis avec trois plaques solaires, 18 téléphones portables, un vélo et un montant de 230.000 francs burundais.
En commune de Mpinga-Kayove, sur la colline de Mutanya, dans la nuit de mercredi à jeudi, le 3 octobre 2013, le ménage de Michel Nyarusage a été attaqué à la grenade par des inconnus, faisant un blessé grave.
Dans cette même nuit, une autre grenade a été lancée dans le ménage d’un homme connu généralement sous le sobriquet de « Masikini », tuant ainsi deux de ses vaches, selon l’administrateur communal, Révocate Nibigira. Dans les deux cas, les mobiles de ces jets de grenades restent inconnues les malfaiteurs ont pu s’en fuir sans laisser de traces.
Devant cette situation, l’administration provinciale de Rutana préconise la réactivation rapide des comités de sécurité sur toutes les collines où la population, l’administration, les forces de l’ordre et la justice doivent travailler en synergies.
Elle demande en outre, à toute personne qui détient illégalement une arme à feu, de la remettre le plus vite possible aux autorités habilitées, au risque de se voir poursuivie par la loi. Elle invite aussi la population à dénoncer ces personnes, car « elles sont des sources présumées d’insécurité », nous a dit le gouverneur de la province Rutana, Juvénal Ndayiragije.
R.G.
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