Bujumbura, le 14 décembre 2013 (COSOME)- Le vice-président du front pour la démocratie au Burundi (FRODEBU, opposition), Frédéric Bamvuginyumvira, a comparu, vendredi, devant le procureur général de la Cour anti-corruption quelques jours après avoir été inculpé et mis aux arrêts à Mpimba, la prison centrale de Bujumbura, pour tentative de corruption sur un agent de l’ordre.
L’opposant en vue a été entendu pendant plusieurs heures avant de retourner en prison à Mpimba.
Les avocats de la défense ont néanmoins fait preuve de satisfaction après l’audience qui se serait bien déroulée, selon Me Fabien Segatwa pour qui le procureur général près la Cour anti corruption a manifesté la bonne intention de connaître la vérité dans l’affaire aux contours encore flous dans l’opinion.
Le vice-président du FRODEBU avait été arrêté, dans un premier temps, pour un « délit d’adultère », puis pour une tentative de « rébellion » contre les forces de l’ordre avant d’être arrêté pour avoir voulu acheter le silence de la police par rapport au premier chef d’accusation.
L’épouse de l’opposant politique a fait pression dernièrement pour que son mari soit libéré étant donné que personne n’a à ce jour porté plainte contre lui.
L’arrestation de M.Bamvuginyumvira a eu lieu dans un contexte socio-politique tendu par le projet de révision de la constitution qui est vue d’un mauvais œil par l’alliance des démocrates pour le changement(ADC, un groupement de sept partis politiques de l’opposition radicale) qui prête l’intention au chef de l’Etat actuel de vouloir se représenter aux élections de 2015 après une retouche de la loi fondamentale encore en vigueur dans le pays.
Poster un Commentaire