Sensibilisation des élus locaux sur la lutte contre la corruption en province de Bururi

Bururi (Sud du Burundi), le 12 Mars 2014 (COSOME)- Le ministère à la présidence chargée de la bonne gouvernance a animé, mardi à Rumonge, un atelier de sensibilisation sur la lutte contre la corruption à l’intention des chefs de collines, des membres des conseils communaux ainsi les autorités administratives à la base dans les communes de Bururi et Rumonge, a appris sur place, le reporter de la coalition de la société civile pour le monitoring électoral(COSOME).

Ces élus locaux ont dénoncé des cas de corruption dans le recrutement du personnel enseignant dans leurs communes respectives et ont demandé que les recrutements se fassent dans la transparence et sur la base de critères bien définis.

La corruption a été encore reconnue au sein l’administration territoriale et certains chefs de colline ont évoqué les salaires dérisoires qu’ils perçoivent et qui poussent certains d’entre eux à demander des pots de vin aux requérants de services.

Ils ont aussi relevé que les comités de lutte contre la corruption qui ont été mis en place au niveau des communes ne sont pas opérationnels et ont émis le souhait de les redynamiser.

Parmi les recommandations de l’atelier a été que les dénonciateurs d’actes de corruption soient protégés en vue de mieux combattre ce fléau social des temps modernes.

La conseillère au ministère à la présidence chargée de la bonne gouvernance et la privatisation, Mme Niyokwizera Delphine, qui a animé cet atelier de sensibilisation à l’intention des élus locaux, a indiqué que l’objectif de cet atelier était de former les élus sur les conséquences de la corruption afin qu’ils aillent à leur tour former la population en leur charge.

Des livrets qui vont leur servir comme des supports pédagogiques leur ont été distribués.

Signalons que ce ministère a mis en place un cadre stratégique de lutte contre la corruption 2011-201

Soulignons que des petits fonctionnaires de l’état dont des juges, des directeurs d’écoles, des agents de la police, des infirmiers croupissent en prison dans cette province sous le chef d’accusation de corruption ou de détournements des deniers publics.

F.NZ.

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