Rutana (Sud- est du Burundi), le 28 décembre 2013 (COSOME)- Deux ans après la mise sur pied de la commission nationale indépendante des droits de l’homme au Burundi, la population de Rutana ignore les missions et le fonctionnement de cette commission, a-t- on appris ce vendredi, au cours d’un atelier d’explication organisé, par l’antenne provinciale de la CNIDH, région Sud, à l’intention des administrateurs communaux, des chefs de zone, des responsables de la police et de la justice, ainsi que des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine des droits de l’homme, avec l’appui du bureau des nations- unies au Burundi (BNUB).
Après l’exposé sur les missions et le fonctionnement du CNIDH, Daniel Nzeyimana, chef de cette commission en région Sud, a invité tous les participants à mener des campagnes de sensibilisation tous azimut de la population pour qu’elle saisisse mieux les missions réelles de la commission pour savoir la saisir en cas de besoin.
Parmi les grandes difficultés que cette commission nationale rencontre souvent figure, notamment, la non protection de certains témoins et victimes.
Il s’en suit que des témoins affichent une réticence à témoigner, en mettant en avant la sécurité, selon toujours Daniel Nzeyimana.
De leur côté, certains participants ont demandé la décentralisation de la CNIDH jusqu’au niveau des zones.
Mais, le chef de cette commission en région Sud a répondu plutôt la CNIDH compte installer dans un avenir proche, des points focaux dans toutes les provinces du Burundi.
R.G.
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