Bujumbura, le 26 aout 2023. Non pour la première fois, ça reprend avec une autre ampleur. En 2018, il a subit presque le même scenario. Alors qu’il était près de son domicile avec des cohabitants vers 19 heures, une troupe des agents de sécurité ont fait irruption et les ont tous intimés l’ordre de les suivre sans aucune autre forme de conversation.
Arrivés à la zone, tous ont été mis en cachot sans aucune accusation à leur encontre. Lui, le défenseur, a été séquestré au cours de ce trajet incertain. Il a été fauché au cours de la marche et de se retrouver dans un caniveau, avec un traumatisme du pied droit qui finit par être mobilisé, le lendemain, par un médecin spécialiste de traumatisme. Il passa un mois avec une jambe plâtrée.
Ça reprend !!! Au matin du 23 août 2023 vers 05 heures du matin, il était encore au lit comme d’habitude à l’écoute des informations matinales sur différentes stations de radios. Un de ses enfants toque sur la porte de sa chambre et murmure : ‘’Des policiers dehors’’. Il répond à l’enfant de retourner dormir qu’on va ouvrir quand qu’il ferra jour. Apres un petit temps, le chef de famille s’est réveillé et a poussé les rideaux voyant ainsi les policiers dehors. Il a ouvert la porte et les policiers ont crié qu’il avait refusé d’ouvrir. Il s’est expliqué mais sans lui tendre l’oreille.
Il a exhibé le fameux cahier de ménage mais lesdits policiers ont refusé de le regarder, tout en lui ordonnant de leur montrer les chambres. La première, celle de petits enfants a été ignorée sous prétexte qu’ils dormaient encore. La seconde fut celle des parents : elle a été fouillée minutieusement et rien d’anormal n’a été retrouvé. A la grande surprise, un des deux policiers qui avait trop de zèle, a pris un ordinateur portable (ordinateur de travail) qui se trouvait dans une armoire et a dit de l’ouvrir pour voir ce qui est dedans. Rien n’y était visible sauf quelques textes d’apprentissage, saisis par les enfants. Le policier est parti avec l’ordinateur et a dit au propriétaire-défenseur qu’il allait le récupérer chez l’OPJ à la zone Cibitoke de la commune Ntahangwa en Mairie de Bujumbura. Il a insisté pour que son outil de travail lui soit remis mais en vain. Affaire à Suivre….
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