Un projet de révision de la loi fondamentale au menu d’un récent conseil des ministres

Le communiqué fait encore savoir que la Constitution de 2005 a été promulguée pour régir et établir les règles de fonctionnement du régime post transition qui a pris fin avec l’organisation des élections de 2010.

Avant l’expiration de cette période, beaucoup d’acteurs politiques ont exprimé le souhait de voir la loi fondamentale révisée, et le même souhait a été exprimé lors des ateliers organisés à l’endroit de partis politiques et autres acteurs politiques à Bujumbura et à Kayanza, peut-on toujours lire dans le texte du communiqué.

« Il est en effet nécessaire d’entrer dans la phase démocratique, tout en préservant l’esprit de l’Accord d’Arusha, d’où la proposition de ce projet de supprimer les postes des Vice-Présidents de la République pour les remplacer par un Vice-Président et un Premier Ministre », poursuit la même source.

Selon encore le porte-parole du gouvernement, «il a été également constaté que la révision du Code Electoral est impossible sans que certaines dispositions de la Constitution soient modifiées, surtout que certaines sont devenues anachroniques et désuètes ».

De plus, d’après la même source, « il est impérieux que certaines dispositions de la loi fondamentale soient harmonisées avec celles en vigueur au sein de la Communauté Est Africaine », avant de conclure sur « toutes ces raisons qui militent donc en faveur de la modification de certaines dispositions de la Constitution en vigueur ».

Le projet a été adopté moyennant quelques aspects à finaliser par une équipe qui a été mise en place à cet effet, conclut le texte du communiqué.

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