Un référendum constitutionnel n’est pas à exclure au Burundi

Bujumbura, le 18 mars 2014 (COSOME)- Un référendum constitutionnel n’est pas à exclure si le projet de révision de la loi fondamentale encore en vigueur dans le pays n’aboutissaient pas, entre temps, par voie parlementaire, a indiqué, lundi, le ministre de l’intérieur, Edouard Nduwimana, dans une interview exclusive avec la radio nationale du Burundi.

D’après la même source, la constitution actuelle devrait normalement être amendée avant la fin du mois de mars 2014.

Si tel n’était pas le cas, le chef de l’Etat usera des voies et moyens qui lui sont reconnus par la loi, soit en retirant le projet de loi ou en le soumettant à un référendum populaire.

Pour le ministre Nduwimana, le retard qui a été observé dans le processus d’amendement de la constitution est imputable à tous les acteurs politiques.
Le projet gouvernemental d’amendement de la constitution est aujourd’hui au niveau de l’assemblée nationale.

La révision de la constitution est diversement appréciée par les acteurs politiques de la mouvance présidentielle qui y sont favorables et ceux de l’opposition qui sont contre alors que le pays renoue avec de nouvelles élections générales d’ici 2015.

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